Un stage ou un semestre à l’étranger : une opportunité très appréciée

Les PFP à l’étranger ont battu tous les records des dernières années avec 39 étudiant·es ayant suivi un stage dans quinze institutions étrangères différentes ! Il s’agissait, suite à l’introduction du nouveau plan d’étude cadre (PEC) en 2022, de la première version des PFP à l’étranger suivies au début du semestre de printemps. Au lieu de partir, comme de coutume, en été, les étudiant·es ont effectué ces six semaines de stage dès la mi-février.
Avec cette nouveauté, les étudiantes et étudiants reprennent les cours directement à leur retour. Cela rend le World Café de débriefing plus intense et intéressant.
Romy Schmidhaeusler, responsable des relations internationales
La hausse du nombre de PFP à l’étranger a permis l’ouverture de nouvelles destinations, dont certaines sont le fruit d’une profonde réflexion et d’un important engagement personnel. Ainsi, une étudiante s’est rendue en Palestine. Ces contacts sur place, son origine et ses retours réguliers dans ce pays ont convaincu la HEdS-FR de la laisser partir malgré les nombreux risques identifiés. Également inédit, le Portugal, le Rwanda, la Tanzanie, la Belgique et l’île de Saint-Martin s’ajoutent à la liste des pays et régions fréquentés par les étudiant·es de la HEdS-FR. Cette augmentation a aussi contribué au développement de collaborations avec de nouveaux partenaires, comme en témoigne un stage organisé au Rwanda par les Sœurs Hospitalières de Brünisberg, sises à Bourguillon.
Concernant la formation théorique à l’étranger, trois étudiantes fribourgeoises se sont rendues, pour un semestre d’études, à l’Université Laval à Québec, au FH Campus de Vienne et à l’Université d’Osnabrück. Dans le même temps, deux étudiantes belges et un étudiant allemand ont fréquenté la HEdS-FR durant un semestre. Ces échanges entre HES et universités représentent une richesse à la fois pour les étudiant·es et pour le corps professoral.
Ces chiffres records de 2023 s’expliquent en partie par la hausse du nombre d’étudiant·es vécue depuis quelques années. Le retour de la vie « normale » après les années Covid-19 et les envies de voyage qui en découlent expliquent également cette tendance. De plus, le nouveau PEC offre désormais plus de flexibilité et la possibilité de partir en stage à l’étranger de manière décalée, sur la période de formation pratique suivante. À la lumière de ces éléments et des projets déjà déposés pour 2024, la tendance haussière relatée dans cet article semble partie pour durer.